Conférences
CONFÉRENCES
De semaine en semaine, de saison en saison, des écrivains, des historiens, des philosophes et d’autres penseurs se succèdent pour votre plus grand plaisir. Vous rencontrerez des personnalités déjà célèbres, vous découvrirez aussi de nouveaux talents.
Un moment de convivialité et d’échange autour d’un buffet précède toutes les rencontres à la Société de Lecture. Une heure et demie de passion partagée : comment mieux occuper l’heure du déjeuner ou le début de soirée ?
RÉSERVATIONS
Réservations pour les membres à partir du lundi 14 décembre 2020
Réservations pour les non-membres à partir du lundi 11 janvier 2021
secretariat@societe-de-lecture.ch
Aucune inscription n’est acceptée par téléphone
Toutes nos conférences sont enregistrées et à disposition de nos membres.
Le nombre de places est limité, priorité est donnée à nos membres.
Midi : 12:30 – 14:00
Soir : 19:30 – 21:00
Participation aux frais période COVID* : membres fr. 20.-, non-membres fr. 35.- et étudiants fr. 10.-.
Après des études en droit et en sciences politiques, Eric Fottorino se lance dans le journalisme ; tour à tour grand reporter, rédacteur en chef, chroniqueur puis directeur du journal Le Monde, il signe également plus de trente ouvrages dont L’homme qui m’aimait tout bas ( Gallimard ) et Questions à mon père ( Gallimard ). Il a remporté plusieurs prix littéraires dont le Prix des libraires et le Prix France Télévisions pour Korsakov ( Gallimard, 2004 ), le Prix Femina pour Baisers de cinéma ( Gallimard, 2007 ) et le Prix des lectrices de Elle pour L’homme qui m’aimait tout bas ( Gallimard, 2010 ). Mais Eric Fottorino est aussi devenu un
« serial editor » innovant. En 2014, il est le co-fondateur de l’hebdomadaire Le 1, publication indépendante – sur une unique feuille pliée – qui ne traite qu’un seul grand thème d’actualité. En mars 2017, il lance avec François Busnel le trimestriel America, qui ambitionne de raconter l’Amérique de Donald Trump par le prisme des écrivains du pays, et d’ailleurs. En 2019, il publie le trimestriel Zadig, « toutes les France qui racontent la France » : un thème, plusieurs plumes et zéro publicité. Son dernier-né, Légende, est un trimestriel très illustré, immersif, dont chaque numéro est consacré à une « légende » contemporaine. Son nouveau roman, Marina A. ( Gallimard ) sortira au mois de janvier prochain.
Déjeunez avec des acteurs !
En collaboration avec le Théâtre de Carouge – Atelier de Genève
Eve Bonfanti et Yves Hunstad sont des auteurs et comédiens singuliers qui aiment le théâtre, l’humour et la poésie. Mais qui préfèrent par-dessus tout jouer avec le public. Entre vrai et faux-semblant, jeu et hors-jeu, fiction et réalité, ils exhibent avec humour et finesse le fil de l’illusion et autres ficelles de la scène. Ensemble, ils inventent la Fabrique Imaginaire…Ils reprennent aujourd’hui leur toute première pièce qui a connu un immense succès, La Tragédie comique créée en 1988 à Bruxelles, programmée par la suite en tournée et aux Bouffes du Nord à Paris, jouée plus de 800 fois et interprétée en plusieurs langues. Seul en scène, Yves Hunstad, mains dans les poches et l’air de rien, avec une maîtrise du verbe hors du commun, invente un fabuleux personnage cosmique, humain, grave, fragile et nous embarque séance tenante,
pour un voyage jusqu’au coeur d’un grand mystère, celui d’un théâtre qui brasse le plaisir du jeu, l’intelligence alliée à l’émotion, et nous livre un moment de grâce où poésie et humour fou sont au rendez-vous.
La Tragédie comique d’après Giambattista Basile du 3 au 14 mars au Théâtre de Carouge, La Cuisine, rue Baylon 2. Réservations pour le spectacle : 022 343 43 43
Plonger dans le grand bain
Romancière franco-libanaise, Diane Mazloum est née à Paris, a grandi à Rome puis étudié à l’Université américaine de Beyrouth. Après une formation scientifique, elle se tourne vers l’art, le design et l’écriture, sa véritable vocation. Elle est l’auteure de Beyrouth, la nuit ( Stock, 2014 ) et de L’âge d’or ( JC Lattès, 2018 ) qui a reçu le Prix France-Liban et le Prix Amic de l’Académie française. Une piscine dans le désert ( JC Lattès, 2020) est son troisième roman. Une piscine a été construite illégalement dans un village entouré d’un désert de montagnes où l’eau manque tout le temps. Cette piscine devient une affaire, un litige, l’occasion d’une rencontre, d’un bouleversement.
Goodbye Britannia
Attention : femme puissante ! Sylvie Bermann est diplomate, en poste à la mission permanente de la France auprès des Nations Unies à New York ; elle a été ambassadeur au Comité politique et de sécurité de l’Union européenne à Bruxelles, puis directrice des Nations Unies et des organisations internationales au Quai d’Orsay Russie, où elle a été à chaque fois la première femme à exercer ces fonctions. Elle est aussi la première femme à accéder à la dignité d’Etat d’ambassadeur de France. Elle est actuellement présidente du Conseil d’administration de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale ( IHEDN ). Ses nombreuses missions lui ont laissé malgré tout le temps d’écrire La Chine en eaux profondes ( Stock, 2017 ), réflexion passionnée sur un pays qu’elle connaît bien ainsi que Goodbye Britannia, le Royaume-Uni au défi du Brexit, à paraître aux éditions Stock en début d’année prochaine.
Dans la fabrique de l’écriture
Lauréat du Prix du jeune écrivain pour sa nouvelle L’Idiot du village ( Buchet Chastel, 2011 ), Bruno Pellegrino vit entre Lausanne et Berlin. Son premier roman Là-bas, août est un mois d’automne ( Zoé, 2018 / Zoé Poche, 2021 ) est récompensé par de nombreux prix, dont les Prix Alice Rivaz, des libraires Payot, Écritures & Spiritualités et François Mauriac de l’Académie française. Également actif au sein du collectif AJAR, auteur de Vivre près des tilleuls ( Flammarion, 2016, J’ai Lu, 2018 ), il co-signe les deux saisons de Stand-by, la série littéraire des éditions Zoé ( 2018 et 2019 ), avec Aude Seigne et Daniel Vuataz. Bruno Pellegrino écrit dans une langue profondément musicale, aussi sobre que sensorielle.
Dans la ville provisoire, deuxième roman très attendu, raconte un jeune homme chargé de faire l’inventaire de l’œuvre d’une traductrice dans une ville cernée par l’eau, Venise.
L’âme soeur, Gustav Mahler et Nathalie Lechner Bauer
Ecrivaine et critique littéraire au Magazine littéraire et à Marie-Claire ( de 2001 à 2013 ), Evelyne Bloch-Dano est la biographe dont tout le monde rêve pour établir sa postérité. Elle est l’auteure entre autres, chez Grasset, de Madame Zola ( Prix des lectrices de Elle ), Flora Tristan ( Prix François Billetdoux de la SCAM ), Madame Proust ( Prix Renaudot de l’essai, Prix du nouveau Cercle de l’Union, Prix du cercle littéraire proustien), ainsi que des récits littéraires : La biographe qui met en scène sa mère et Romy Schneider, ou Porte de Champerret, un récit autobiographique. Ses livres, traduits en de nombreuses langues, portent essentiellement sur le genre biographique sous différentes formes ( récits, essais, autobiographie, biographies ), mais elle a aussi publié La fabuleuse histoire des légumes ( Grasset, 2008, Prix Brazier de l’Essai gourmand ), Jardins de papier ( Stock ), ou encore Mes maisons d’écrivains ( Nouv. éd. Stock, 2019 ). Evelyne Bloch-Dano est membre du jury du Prix Femina, du Prix François Mauriac et présidente du Prix du cercle littéraire proustien. Elle participe également au Comité scientifique et culturel de la future Villa du Temps retrouvé à Cabourg. Elle reviendra sur les devants de la scène avec L’âme soeur ( Stock ), qui paraîtra en mars prochain.
Déjeunez avec des comédiens !
En collaboration avec le Théâtre de Carouge – Atelier de Genève
Jean-Christophe Hembert et Loïc Varraut convient le bouillonnant Capitaine Fracasse et ses compagnons de cape et d’épée sur les planches, dans un spectacle épique et généreux, créé en juin dernier à Grignan. Leur adaptation théâtrale du roman enchanteur de Théophile Gautier fait l’objet d’une parution à l’Avant-Scène. Ces deux fous de théâtre sont respectivement Karadoc et Venec dans la série Kaamelott, dont le film sortira à la rentrée. Depuis 2002, ils collaborent également avec Alexandre Astier comme metteur en scène et producteur sur des projets de one-man-show : Que ma joie demeure, L’Exoconférence, Excusez le désordre. Ils sont surtout des « enfants » de Roger Planchon, l’un des plus importants metteurs en scène du XXe siècle en France, grand représentant du Théâtre National Populaire et héritier de Jean Vilar. D’activités artistiques en activités de production, on les retrouve ici pour une nouvelle grande aventure collective, l’occasion d’une déclaration d’amour et de foi absolue dans le théâtre, flamberge au vent !
Fracasse d’après Théophile Gautier du 13 avril au 2 mai au Théâtre de Carouge,
La Cuisine, rue Baylon 2. Réservations pour le spectacle : 022 343 43 43
L’appel du Chemin
Journaliste socio-culturel et coproducteur de l’émission télévisée éthique et religieuse Faut pas croire sur la RTS, Emmanuel Tagnard a traversé les Alpes, suivi la Via Francigena et s’est rendu à Saint-Jacques-de-Compostelle. Si ses marches ont démarré en randonnées, elles se sont métamorphosées en pèlerinages au fil des rencontres et des parcours. Il est l’auteur de Très Saint-Père, Lettres ouvertes au pape François ( Salvator, 2018 ) qu’il écrivit alors qu’il marchait vers Rome depuis Saint-Maurice, et de Via Jacobi, Sur le chemin suisse de Compostelle ( Saint-Augustin / Heidi.news, 2020 ). 100 000 pèlerins sont arrivés à pied à Saint-Jacques-de-Compostelle en 2010. Neuf ans plus tard, ils étaient 350 000 à rejoindre la destination mythique. En 2016, plus de 40 000 personnes ont emprunté la Via Francigena qui relie Cantorbéry à Rome. Que cherchent ces marcheurs toujours plus nombreux à suivre des tracés historiques vieux de mille ans ? Eléments de réponse avec un grand marcheur, journaliste et producteur à RTSreligion.
En partenariat avec « Il est une Foi », les sixièmes rendez-vous cinéma de l’Eglise Catholique Romaine de Genève. Vingt-trois films et douze rencontres autour du thème « Itinérances » aux cinémas du Grütli du 5 au 10 mai.
Avec Katharina Paul et Timoti Fregni, violons, Ada Meinich, alto,
Ira Givol, violoncelle et David Greilsammer, présentation
En collaboration avec le Geneva Camerata
Dostoïevski, Tolstoï, Kandinsky, Chagall ou Stravinsky… Depuis de nombreux siècles, la culture russe fascine, interroge et enchante. Lors de cette présentation, les musiciens du Geneva Camerata exploreront toute la magnificence de l’art russe, à travers une série de grands chefs-d’oeuvre musicaux, allant du classicisme au modernisme, en passant par le romantisme et même le futurisme. Alors ne manquez pas ce voyage enchanteur et captivant de Moscou à Saint- Petersbourg, en compagnie de Tchaikovsky, Prokofiev ou encore Rachmaninov !
La langue du corps pour dire la tyrannie
Né à Douala au Cameroun, Max Lobe vit depuis l’âge de 18 ans en Suisse. À Lugano, il suit des études de communication et journalisme. Passionné d’histoire et de politique, il suit un Master en politique et administration publique à l’Institut des Hautes études en administration publique de Lausanne. Établi aujourd’hui à Genève, il élabore une écriture rythmée, dialoguée et inventive qui puise ses sources dans la littérature et les contes négro-africains comme dans les romans de Ramuz. Il a notamment reçu le Prix du roman des Romands pour 39 rue de Berne ( 2013 ), le Prix Ahmadou Kourouma pour Confidences ( 2016 ) et le Prix du roman gay pour Loin de Douala ( 2018 ). Max Lobe tient un blog, Les cahiers bantous, où il publie régulièrement des nouvelles. Son nouveau roman, La Promesse de Sa Phall’Excellence est un livre inspiré et carnavalesque sur la tyrannie. Tous ses livres sont publiés aux éditions Zoé.
Clara Molloy est née à Paris en 1972. À la sortie de l’université, elle lance un mensuel culturel généraliste, Créations, puis, en 2016, un festival de poésie visuelle, les Cinéhaïku. En 2019, elle publie Tempe a paia dans la collection grise de Cheyne éditeur ; cette maison d’édition française qui, à l’occasion de son quarantième anniversaire, vient d’initier une collection de six titres autour du thème « Grandir » pour laquelle elle a écrit le texte Grandirs. Dans ce récit, elle évoque sa passion pour la littérature et sa relation avec son frère aîné sujet à des troubles psychiques. Clara Molloy est poétesse mais également créatrice et éditeur des parfums des marques Memo Paris, Floraïku et Hermetica.
Conférence de Patrick Bungener et lecture de Caroline Gasser
Patrick Bungener est collaborateur scientifique aux Conservatoire et Jardin botaniques de Genève ( CJBG ). Ses travaux portent sur l’histoire de la botanique genevoise. Il a notamment été le commissaire d’expositions dédiées à la figure de Rousseau botaniste et d’Augustin-Pyramus de Candolle. Il a d’ailleurs consacré à ce dernier un ouvrage collectif, avec Pierre Mattille et Martin W. Callmander, paru en 2017 aux éditions Favre Augustin-Pyramus de Candolle : une passion, un Jardin.
Comédienne depuis quelques décennies, Caroline Gasser joue sur les planches et devant la caméra, dans des textes de large amplitude, à travers langages et époques, de Shakespeare à Annie Ernaux, en passant par Mayenburg et Paravidino, ou de Jacques Rivette à Laurent Nègre. Dernièrement, elle a participé à la série Bulle d’Anne Deluz, sur RTS1. Depuis quelques années, elle enseigne l’expression orale et l’option complémentaire théâtre au Collège Calvin. Entre Lumières et Romantisme, le botaniste genevois Augustin-Pyramus de Candolle ( 1778-1841 ) a marqué de son empreinte l’histoire naturelle. Une carrière nomade folle en rebondissements, des écrits prolifiques, la réalisation d’un herbier d’une grande richesse et la fondation du Jardin botanique de Genève en 1817 ont façonné son parcours. Entrecoupée de lectures de sa correspondance et de son autobiographie par la comédienne Caroline Gasser, la présentation, au travers d’un diaporama coloré, détaillera la vie de ce savant et la genèse de son œuvre colossale.
Pierre Mattille
Parcours itinérant des jardins savants dans l’histoire de Genève
Ancien collaborateur scientifique aux Conservatoire et Jardin botaniques de Genève, Pierre Mattille a consacré une vie à cultiver la richesse botanique des jardins et à explorer l’univers des livres. Passionné par la protection du patrimoine, il se dédie désormais aux études d’archives, revisitant les domaines respectifs des jardins et des livres passés au tamis de l’histoire. De la Treille au parc des Bastions, une balade nous mènera aux lieux historiques consacrés à la botanique. En quasiment cinq siècles, les murailles de notre Vieille-Ville ont accueilli le jardinet de simples cultivées par Jean Bauhin sous la Tour St-Aspre, le premier jardin botanique au bastion Saint-Léger, et le prospère Jardin des Candolle aux Bastions. Ce parcours au coeur des jardins enclos par les fortifications se terminera par une verrée à la rue du Perron, aux Archives de la famille de Candolle.
Aimer en toute liberté
Rose-Marie Pagnard a notamment publié La Période Fernandez ( Actes Sud, 1988, Prix Dentan ), Dans la forêt la mort s’amuse ( Actes Sud, 1999, Prix Schiller ), J’aime ce qui vacille ( Zoé, 2013, Prix suisse de littérature ) et Jours merveilleux au bord de l’ombre ( Zoé, 2016 ). En 2017, ses archives sont acquises par les archives littéraires suisses ( ALS ). Son œuvre mêle les genres et les registres, jouant les gammes de la poésie et du fantastique, de l’onirisme et de l’humour. Les romans de Rose-Marie Pagnard racontent la vie ordinaire, rendue étrange et invérifiable par l’irruption de hasards catastrophiques ou féeriques. Avec le sens du merveilleux et le vertige du premier amour, Gloria Vynil, sa dernière héroïne, passionnément amoureuse, traverse comme en marchant sur l’eau un été lourd d’une révélation pourtant libératrice.
Auteure franco-suisse née à Genève, Douna Loup a grandi dans la Drôme et vit aujourd’hui près de Nantes. Son premier roman, L’embrasure ( Mercure de France, 2010 ), lui vaut le Prix Schiller découverte et le Prix Michel-Dentan 2011. Suivent Les lignes de ta paume en 2012 et L’oragé en 2015, tous deux au Mercure de France. Déployer ( Zoé, 2019 ), composé de sept livrets à lire dans un ordre aléatoire, raconte la relation à l’autre, le désir, le besoin de possession et la mort. Le chant lancinant de Douna Loup, sa cadence intérieure, sa fraîcheur et sa curiosité lui donnent l’audace de s’aventurer au-delà des tabous. Toute son œuvre
est une ode solaire à la nature et à la liberté. Dans Les printemps sauvages, à paraître ce printemps chez Zoé, odeurs, matières, couleurs, tous les sens sont aux aguets pour saisir l’amour, la beauté du monde et sa fragilité.
Rendez-vous intime avec Augustin-Pyramus
Un rendez-vous bucolique sous les arbres du parc des Bastions pour évoquer Augustin-Pyramus de Candolle. Au travers de textes glanés dans Mémoires et souvenirs, dans sa correspondance et ses journaux de jeunesse, Caroline Gasser abordera la personnalité sensible et attachante de l’homme tenté dans sa prime jeunesse par les lettres et la poésie. Derrière l’image du grand savant se profile l’humanité d’un héritier des Lumières, qui vibrait aussi avec les plaisirs et les préoccupations de son temps.
Jaune : histoire et symbolique d’une couleur
Professeur à l’Ecole nationale des chartes et à l’Ecole pratique des hautes études où il est titulaire de la chaire d’Histoire de la symbolique occidentale, mondialement connu pour ses travaux sur l’histoire des couleurs en Occident – Bleu ( 2000 ), Noir ( 2008 ), Vert ( 2013 ), Rouge ( 2016 ) et Jaune ( 2019 ), publiés au Seuil – Michel Pastoureau a également fait paraître plusieurs dizaines d’ouvrages sur les emblèmes, les animaux, les images et les symboles. Son érudition et son entregent en ont fait un passeur privilégié et apprécié, tant du grand public que du monde universitaire, ce qui est rare. Son autobiographie, Les couleurs de nos souvenirs, a reçu le prix Médicis Essai en 2010. En Europe, le jaune est aujourd’hui une couleur discrète, mal aimée et peu présente dans la vie quotidienne. Il n’en a pas toujours été ainsi. Les peuples de
l’Antiquité lui accordaient une grande place et voyaient en lui une couleur presque sacrée, symbole de lumière, de chaleur, de richesse et de prospérité. Le déclin du jaune date du Moyen Âge qui en a fait une couleur ambivalente. D’un côté le mauvais jaune, celui du soufre démoniaque et de la bile amère : il est signe de mensonge, d’avarice, de félonie, parfois de maladie ou de folie. De l’autre, le bon jaune, celui du miel et de l’or, signe de joie, de plaisir et d’abondance.
Jaune : histoire et symbolique d’une couleur
Professeur à l’Ecole nationale des chartes et à l’Ecole pratique des hautes études où il est titulaire de la chaire d’Histoire de la symbolique occidentale, mondialement connu pour ses travaux sur l’histoire des couleurs en Occident – Bleu ( 2000 ), Noir ( 2008 ), Vert ( 2013 ), Rouge ( 2016 ) et Jaune ( 2019 ), publiés au Seuil – Michel Pastoureau a également fait paraître plusieurs dizaines d’ouvrages sur les emblèmes, les animaux, les images et les symboles. Son érudition et son entregent en ont fait un passeur privilégié et apprécié, tant du grand public que du monde universitaire, ce qui est rare. Son autobiographie, Les couleurs de nos souvenirs, a reçu le prix Médicis Essai en 2010. En Europe, le jaune est aujourd’hui une couleur discrète, mal aimée et peu présente dans la vie quotidienne. Il n’en a pas toujours été ainsi. Les peuples de
l’Antiquité lui accordaient une grande place et voyaient en lui une couleur presque sacrée, symbole de lumière, de chaleur, de richesse et de prospérité. Le déclin du jaune date du Moyen Âge qui en a fait une couleur ambivalente. D’un côté le mauvais jaune, celui du soufre démoniaque et de la bile amère : il est signe de mensonge, d’avarice, de félonie, parfois de maladie ou de folie. De l’autre, le bon jaune, celui du miel et de l’or, signe de joie, de plaisir et d’abondance.
Programme détaillé sur demande
Participation aux frais : 980 euros par personne, en chambre double à partager, incluant tous les repas, les activités et sorties organisées pour le groupe.
Non inclus : boissons alcoolisées, voyage à Podere Trafonti.
Sienne, son territoire enchanteur et ses mille trésors… Depuis toujours, la Toscane méridionale éveille la passion et l’imagination des poètes. Son paysage pittoresque et son riche héritage culturel saisissent les cœurs et les esprits, leur inspirent des pensées palpitantes et donnent naissance à d’immenses chefs-d’œuvre artistiques. Cette région fut habitée par les mystérieux Étrusques, chantée par Dante et Boccaccio, et célébrée par des écrivains du monde entier au cours des siècles, en particulier par les voyageurs du « Grand Tour », qui la traversaient pour se rendre à Rome, sur les traces des pèlerins médiévaux. Nous vous invitons à un parcours poétique, immergés au cœur de cette riche province. Le temps d’une fin de semaine prolongée, Antonella Notari Vischer vous accueillera à Podere Trafonti, une splendide maison de campagne nichée au creux des collines toscanes ( www.poderetrafonti.com ).
La Dr Ilaria Bichi Ruspoli, historienne de l’art et lettrée, diplômée de la prestigieuse Université de Sienne, vous guidera en français. Elle a grandi au cœur du Val d’Orcia dans un grand domaine et elle possède une connaissance approfondie de tous les recoins de la région. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages narrant les richesses culturelles et artistiques siennoises et leur importance historique et sociale. En sa compagnie, vous emboîterez le pas aux écrivains qui ont parcouru ces terres, en découvrirez les multiples splendeurs et partagerez des échanges privilégiés.
Andy Warhol – Le renard blanc
Jean-Noël Liaut est écrivain et traducteur de l’anglais. Il a publié une quinzaine de biographies et d’essais parmi lesquels Elsa Triolet et Lili Brik : les sœurs insoumises ( Robert Laffont, 2015 ), Prix de la biographie de l’Académie française ou Elle, Edmonde ( Allary Éditions, 2017 ), consacré à Edmonde Charles-Roux. Son avant-dernier livre paru est Nancy Mitford, la dame de la rue Monsieur ( Allary Éditions, 2019 ), finaliste du Prix Goncourt de la biographie. Il revient sur les devants de la scène avec Andy Warhol, Le renard Blanc ( Allary Editions, 2021 ), fruit d’une enquête menée durant plus de trente ans, nourrie par les témoignages inédits de nombre de ses proches. Les livres de Jean-Noël Liaut ont été traduits en anglais, italien, grec, polonais, russe, néerlandais, espagnol, ukrainien et chinois.
Philosophe, productrice et animatrice des Chemins de la philosophie sur France Culture, Adèle Van Reeth a été présentatrice d’une émission littéraire sur Public Sénat et présente actuellement D’art d’art ! sur France 2. Elle est l’auteure de plusieurs essais et d’un premier livre, La vie ordinaire, qui n’est ni un récit, ni un roman, paru cette année aux éditions Gallimard. Formée à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon puis à l’Université de Chicago, Adèle Van Reeth s’est intéressée à dénicher la philosophie partout où on ne l’attendait pas : dans le cinéma, la littérature, le quotidien, dans ce qui nous semble banal, familier mais qui éclaire notre rapport au monde. Elle vient de publier un livre enthousiasmant dans lequel se croisent pêle-mêle des réflexions sur le bruit du lave-vaisselle, des penseurs comme Emerson, Cavell ou Rosset, le récit de sa grossesse et la chronique familiale de sa vie de belle-mère. La vie ordinaire reste difficilement définissable, tel le dard d’une intranquillité qui nous pique encore et encore !