LE PRÊT
- Catalogue en ligne
- Livres en libre accès
- Prêt des livres pendant les horaires d’ouverture de la SdL
- Chaque membre peut emprunter jusqu’à huit livres
- Durée du prêt : 15 jours (nouveautés) ou 1 mois (fonds). Prolongations possibles par courriel : bibliotheque@societe-de-lecture.ch ou par téléphone 022 310 67 46
- Réservations : sur place, par mail, par téléphone ou directement depuis le catalogue.
- Sur demande, les livres sont envoyés par poste aux frais du membre
Entre la bibliothèque et vous, lecteurs :
la Commission de lecture
La Société de Lecture se distingue en tout, et le choix des livres n’y fait pas exception. Unique en son genre, c’est à la Commission de lecture que revient la sélection des livres que vous tiendrez ensuite entre vos mains. Elle compte entre douze et quinze membres qui lisent chacun de trois à cinq livres par mois et qui rédigent ensuite des résumés critiques destinés à paraître dans Plume au Vent, soit une trentaine de textes que vous découvrez dans chaque numéro. C’est un engagement très exigeant, que des lectrices et lecteurs, par ailleurs fort occupés, assument, de façon bénévole, avec dévouement et discrétion.
La Commission actuelle se compose de :
Christian Buenzod (président), Hélène Leibkutsch, Bruno Desgardins, Pascale Dhombres, Jacques-Simon Eggly, Catherine Fauchier-Magnan, Fadiah Haller-Assaad, Tatiana Hervieu-Causse, Sharon Mordasini, Soussan Raadi-Djalili, Jean-Bernard Rondeau (pas sur la photo), Petr Shmatenko, David Spurr, Dominique Thouvenin
NOS DERNIÈRES ACQUISITIONS
SUGGESTION DE LECTURE
de Olivia Fauchier-Magnan, comptable et chargée de la programmation jeunesse
Etienne de Montety, La douceur (LHA 11719)
La douceur, titre inhabituel… en tous cas empreint de modération. D’ailleurs, l’histoire démarre de façon assez conventionnelle. Un journaliste français – le narrateur – travaillant pour un magazine sur les voyages et l’art de vivre, une jeune Allemande – Barbara – employée par un quotidien et May, une grande dame mystérieuse, présidente de la Fédération internationale de la Rose, se rencontrent à Constantia, Australie. Dans cette ville se tient une convention rassemblant les spécialistes mondiaux de cette fleur, ce qui amène nos trois protagonistes à faire connaissance. Peu à peu, en douceur pourrait-on dire, les vrais enjeux se font jour. Barbara a besoin de s’affirmer et de trouver sa voie par rapport à l’histoire de son pays, notre narrateur, assez solitaire malgré son aisance et son charme, fut un enfant sans grandes attaches, et May traîne, en dépit de sa dignité et de son courage, un passé lourd et dramatique car rescapée de Ravensbrück. Dès que May se met à raconter son histoire et évoque avec beaucoup de sincérité les camps et son calvaire de déportée, le récit prend de la profondeur et de l’intensité. May se laisse aller à des confidences qu’elle consent à voir mises en forme puis publiées par notre duo de spécialistes de l’écriture. C’est ainsi qu’évolue et se termine heureusement cette saga, chacun sachant entrer dans le secret de son cœur et en retirer le meilleur. Étienne de Montety est un écrivain accompli. Son style est à la fois simple et sincère, chaque mot est à sa place pour former un tout clair et maîtrisé. Une belle lecture.