Animé par Pierre Béguin
Le mercredi de 18h30 à 20h, débuté en 2024 et se poursuivant les 8 octobre, 5 novembre, 3 décembre 2025 et les 7 janvier, 4 février, 4 mars, 1 avril, 6 mai et 3 juin 2026
PIERRE BÉGUIN a enseigné près de trente ans au Collège Calvin. Né à Genève, titulaire d’une licence en lettres et d’un DEA en psycholinguistique, grand bourlingueur en terres lointaines, il consacre depuis plus de deux décennies la plupart de son temps à sa passion : l’écriture. Une dizaine de romans à son actif, dont notamment Terre de personne (L’Aire, Prix Schiller 2005), Vous ne connaîtrez ni le jour ni l’heure (L’Aire, sélection Prix Chronos 2013), Condamné au bénéfice du doute (Bernard Campiche, Prix Edouard Rod 2016) et La scandaleuse Madame B. (Albin Michel, 2020). Son dernier roman, Au nom du feu (Bernard Campiche, 2022), a été sélectionné pour le Prix des Auditeurs de la RTS, le Prix Lettres frontières et le Prix Rambert.
À partir d’une rapide présentation, nous évoluerons vers une discussion ouverte, en toute liberté, autour de l’oeuvre choisie ou, le cas échéant, de certaines thématiques déterminées à l’avance, tout en essayant de comprendre les liens que tissent les grands classiques, non seulement avec leur époque, mais aussi, et surtout, avec la nôtre. Les séances d’octobre et de novembre auront pour thème les relations maîtres-valets dans leur dynamique évolutive, de la fin du XVIIe siècle à la fin du XIXe siècle, au travers du théâtre et du roman, avant et après la Révolution française. La séance de décembre sera consacrée au thème de la rencontre en analysant différents extraits de romans classiques français du XIXe siècle. Comment les grands auteurs décrivent-ils ce moment si particulier où le héros rencontre l’héroïne et où se cristallise le sentiment amoureux ? Le printemps 2026 sera consacré à différents auteurs latino-américains dont Ernesto Sábato, Jorge Amado et Mario Vargas Llosa.
Les ouvrages sélectionnés pour la 1ère séance sont quatre pièces classiques qui développent le thème maîtres-valets avant la Révolution (la lecture de ces quatre pièces ne dépasse pas, en temps, celle d’un roman de 350 pages) :
– Molière: « Don Juan »
– Marivaux: « Le jeu de l’amour et du hasard » et « L’île des esclaves »
– Beaumarchais: « Le mariage de Figaro »