NOTRE CYCLE 2024 souhaite explorer les liens qui existent entre le vivant et la Terre. Ces liens sont de plus en plus mis à mal face à l’urgence climatique et aux risques environnementaux. Ces liens sont aussi source d’émerveillement et de reconnaissance pour le miracle de la vie qui s’est développée sur notre planète. Entre les êtres humains et le
monde animal, végétal ou minéral, il existe des équilibres qui sont aussi fragiles qu’incontournables pour notre survie. Les défis écologiques tels que les effondrements d’espèces observés par les scientifiques ne devraient-ils pas être des opportunités pour élaborer de nouvelles façons de penser notre rapport au vivant ?
L’Homo sapiens s’est longtemps considéré au sommet de la hiérarchie du vivant, s’en désolidarisant trop souvent, oubliant qu’il en est partie intégrante. Comme le souligne le réalisateur et poète Cyril Dion : « Il n’y a pas de frontière entre les êtres humains et la nature. Nous faisons partie de la nature et elle fait partie de nous. Nous sommes des écosystèmes constitués de dizaines de milliers de bactéries, qui vivent en nous, que nous abritons et avec lesquelles nous collaborons. Nous évoluons dans ce monde d’interdépendance et de collaboration qu’est la biosphère. On peut décider de l’accepter ou de le refuser, mais on ne peut le nier, c’est un fait. »
Dans ce cycle, qui se veut résolument ouvert d’esprit, nous nous interrogerons sur la place de l’écologie en politique et en économie, la sagesse de nucléaire. Il y a 4,6 milliards d’années que notre Terre existe. Si on ramène l’histoire du vivant à un an, nous les humains, sommes là depuis six secondes…